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vendredi, 15 avril 2011

« A force de péter trop haut, le cul prend la place du cerveau ! » (PLATON )

Depuis qu'il s'est improvisé juriste et grand défenseur de la légalité de notre statut administratif et pécuniaire par rapport à la règlementation fédérale, le délégué principal du SLFP ne cesse de nous bassiner d'extraits choisis dans des avis de la section de législation du Conseil d'Etat.

 

Mais si le SLFP dénonce avec vigueur la prétendue illégalité de certaines dispositions du statut et de certaines décisions prises sur base de ce statut, il y en a d'autres qui ne semblent pas du tout le déranger !

 

Avez-vous déjà entendu le SLFP déclarer que la nomination de leur cher et tendre Colonel était illégale ?  Et pourtant elle a bien été effectuée sur base de ce statut  et sur base d' un cadre linguistique annulé !!!

 

Disons-le clairement, nous laissons au SLFP le culte du chef suprême et les avantages qu'il en retire…

 

Nous préférons défendre les avantages que l'ensemble des membres du personnel retire du statut actuel (régime de travail, échelles de traitement, indemnités et allocations, carrières pécuniaires et le congé préalable à la pension,..).

 

Dans sa fureur dénonciatrice, le SLFP ne semble pas encore avoir compris que le statut forme un tout et que certains avantages, accordés par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale sur base de son autonomie et dont tous les membres du personnel profitent, risquent bien d'être remis en cause dans la foulée.

 

Critiquer le statut actuel, c'est facile ! Il suffit de gueuler très fort ! Savoir ce qu'on veut mettre à la place et surtout pourquoi, c'est sans doute un peu plus compliqué !

                                                     (a bon entendeur...)

 

  Et puisque l'argument de l'illégalité du statut ne tient pas la route, il serait temps de se demander pourquoi vraiment le SLFP veut nous ramener 50 ans en arrière ! A moins d'être devenus fous....ou de préparer un meilleur avenir fédéral à l'un ou l'autre? 

 A méditer...

vendredi, 01 avril 2011

MANIF’ CHEZ PICQUE ce vendredi 25 mars 2011 : OPERATION MON COLONEL

POURQUOI LA CGSP N’Y ÉTAIT PAS…

 

La CGSP SIAMU  n’y était pas.  Le matin.  Qu’on nous comprenne bien : Par respect pour nos affiliés et pour nous-mêmes, il nous est impossible de nous  rallier à des mots d’ordre au relent un tantinet nauséabond du genre pur poujadisme (« les ministres y font rien, sauf nous prendre not’ argent ») à l’autoritarisme inquiétant (« un peuple, un chef »). 

 

Il faut croire que chez nos amis ACV-CSC  et Bleus le cœur n’y était pas non plus vu le petit nombre de participants, si faible qu’il a fallu faire appel aux jeunes recrues.  Pas très honnête, non ? 

Mais qu’on se rassure le Colonel lui-même couvrait la manœuvre trop heureux de voir ses aficionados syndicaux partir à l’assaut de cabinets ministériels qui paraît-il lui rendent la vie si difficile.

 

 Bref, ainsi bénis par l’officier chef de service, ils partirent 500, pardon 50, dont  les enrôlés de force, et un très audacieux cameraman de Télé Bruxelles cramponnés sur le toit des véhicules de service, dont une benne à ordures, ce qui en fit sourire plus d’un parmi les observateurs aux fenêtres du réfectoire de l’héliport…et du cabinet Picqué où malgré les rideaux d’eau dégoulinant sur les façades et les très médiatiques volutes  mousseuses le sous-effectif syndical ne passa pas inaperçu.

 

Bilan de ces glorieux faits d’armes : une hôtesse d’accueil terrorisée, un système de portes électriques vandalisé et une entrevue avec le ministre-président…prévue depuis une semaine.  Mais encore ? Ah, oui la confirmation qu’un projet de cadre linguistique se trouverait bien le 28 avril prochain sur la table du gouvernement bruxellois.  Ce qu’on nous avait somme toute déjà annoncé en substance 5 jours plus tôt chez Doulkeridis.  Pas de quoi pavoiser, ni en faire un plat de poires…

 

MAIS ON Y ÉTAIT QUAND MÊME !

 

Ben oui.  Le soir.  Même qu’on avait demandé audience.  A quatre avec le président CGSP des parastataux bruxellois. Parce que le SIAMU,  c’est d’abord un organisme soumis au contrôle public régional avec ses fonctionnaires opérationnels (pompiers ambulanciers) certes mais aussi ses agents administratifs et techniques dont moins de 10% sont nommés à titre définitif, certains au 100 notamment, sans même de statut négocié. 

 

Parce qu’au SIAMU il n’y a plus de direction générale administrative, ni de direction financière, ni de direction des ressources humaines à la hauteur de la tâche. 

 

Et le petit et moyen personnel qui reste, précarisé, pressurisé, souffre du harcèlement et de l’arbitraire entretenu par un pouvoir opérationnel aussi illégitime qu’envahissant phagocytant les postes administratifs laissés vacants par négligence politique laissant ainsi s’insinuer dans les esprits l’éventualité d’abus de gestion, voire, si l’on entend certains, de systèmes mafieux.   Parce qu’il est temps de prendre connaissance des rapports de la Cour des Comptes, inquiétants, accablants. 

 

Enfin, parce qu’à l’heure où vous nous lisez, toutes les manettes sont aux mains d’un seul officier, en contradiction avec tous les textes réglementaires.

 

La CGSP SIAMU entend désormais dénoncer ces situations qui ne sont pas le fruit d’un hasard malencontreux et encore moins de textes réglementaires inadaptés, comme l’affirment certains, mais bien le résultat  du refus conscient d’appliquer les textes et règlements existants ou à mettre en œuvre.  En clair, le chaos est entretenu de l’intérieur par une minorité agissante dont l’intérêt personnel se heurte aux contraintes légales véhiculées par un organisme d’intérêt public.

A suivre donc.

 

 

BETOGING BIJ PICQUE op vrijdag 25 maart 2011 : “OPERATIE: JA KOLONEL” ?

 

WAAROM DE ACOD ER NIET BIJ WAS …

De ACOD-BDMH was er niet bij, die ochtend. Men begrijpe ons goed: Uit respect voor onze leden en ook uit zelfrespect, kunnen wij ons onmogelijk scharen achter licht misselijk makende ordewoorden van het zuiverste populisme (“de ministers doen niets, en nemen alleen ons geld af”) en bovendien verontrustend autoritair (“een volk, een leider”).

Blijkbaar liepen onze vrienden van ACV-CSC en de Liberalen er ook niet echt warm voor, want er waren weinig deelnemers – zo weinig dat een beroep moest worden gedaan op de jonge rekruten. Niet echt fatsoenlijk, toch?             Maar geen zorgen: de Kolonel in hoogsteigen persoon stond achter dit manoeuvre en hij was dolgelukkig dat zijn fervente aanhangers aan vakbondszijde storm liepen tegen de ministeriële kabinetten die hem het leven zuur maken.

Met de zegen van de officier-dienstchef dus, reden ze uit met 500, sorry met 50 - waaronder de onder dwang ingelijfden en een stoutmoedige cameraman van Télé Bruxelles - vastgeklampt op het dak van de dienstwagens, zelfs op een laadbak voor vuilnis. Dat wekte overigens een glimlach op bij de toeschouwers achter de ramen van de refter van Helihaven … en van het kabinet Picqué  waar men, ondanks het watergordijn dat van de gevel droop en het zeer mediatieke schuim, wel merkte dat het aantal vakbondsdeelnemers eerder klein was.

De balans van deze roemrijke wapenfeiten: een onthaalhostess bedreigd, een elektrisch deuropeningssysteem vernield en een onderhoud met de minister-president … dat al sinds een week gepland was. Nog iets? Jawel, bevestiging dat op 28 april wel degelijk een ontwerp van taalkader aan de Brusselse regering zou worden voorgelegd. Maar dat had men ons 5 dagen eerder bij Doulkeridis eigenlijk al gezegd. Geen reden tot juichen; niets om veel ophef over te maken …

MAAR ER TOCH BIJ WAS !

’s Avonds dan wel. Voor een onderhoud dat we hadden aangevraagd. Met z’n vieren en de voorzitter van ACOD-Parastatalen-Brussel. Omdat de BDMH in de eerste plaats een instelling is onder gewestelijk openbaar toezicht dat inderdaad ambtenaren in de operationele dienst telt (spuitgasten, ambulanciers), maar ook administratieve en technische bedienden van wie er slechts minder dan 10% vastbenoemd zijn en sommigen, bij de 100 bijvoorbeeld, zelfs geen onderhandeld statuut hebben.

Omdat er bij de BDMH geen administratieve algemene leiding meer is, noch een financiële leiding, noch een leiding van de personeelsdienst die de taak aankan.

En het lager en middenpersoneel, kwetsbaar en onder druk, lijdt onder de pesterijen en de willekeur die in stand worden gehouden door een operationele macht die overweldigend, maar net zo goed onwettig is en die de door politieke nalatigheid opengelaten administratieve posten opslokt, zodat stilaan wordt gedacht aan mogelijk misbruik bij het beheer, volgens sommigen zelfs maffiapraktijken. Omdat het tijd is kennis te nemen van de zorgwekkende en bezwarende rapporten van het Rekenhof.

En tot slot nog omdat, terwijl u dit leest, alles in handen is van één enkele officier, wat volkomen indruist tegen alle regelgeving.

ACOD-BDMH protesteert tegen deze gang van zaken. Die is immers niet te wijten aan een ongelukkig toeval en nog minder aan onaangepaste reglementen, zoals sommigen beweren. Deze toestand is ontstaan omdat men bewust weigert de bestaande teksten en regelgevingen toe te passen of uit te voeren. De chaos wordt binnen de dienst in stand gehouden door een actieve minderheid, die haar persoonlijke belangen gestuit ziet door de wettelijke verplichtingen van een instelling van openbaar nut.

 Wordt vervolgd.