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vendredi, 01 avril 2011

MANIF’ CHEZ PICQUE ce vendredi 25 mars 2011 : OPERATION MON COLONEL

POURQUOI LA CGSP N’Y ÉTAIT PAS…

 

La CGSP SIAMU  n’y était pas.  Le matin.  Qu’on nous comprenne bien : Par respect pour nos affiliés et pour nous-mêmes, il nous est impossible de nous  rallier à des mots d’ordre au relent un tantinet nauséabond du genre pur poujadisme (« les ministres y font rien, sauf nous prendre not’ argent ») à l’autoritarisme inquiétant (« un peuple, un chef »). 

 

Il faut croire que chez nos amis ACV-CSC  et Bleus le cœur n’y était pas non plus vu le petit nombre de participants, si faible qu’il a fallu faire appel aux jeunes recrues.  Pas très honnête, non ? 

Mais qu’on se rassure le Colonel lui-même couvrait la manœuvre trop heureux de voir ses aficionados syndicaux partir à l’assaut de cabinets ministériels qui paraît-il lui rendent la vie si difficile.

 

 Bref, ainsi bénis par l’officier chef de service, ils partirent 500, pardon 50, dont  les enrôlés de force, et un très audacieux cameraman de Télé Bruxelles cramponnés sur le toit des véhicules de service, dont une benne à ordures, ce qui en fit sourire plus d’un parmi les observateurs aux fenêtres du réfectoire de l’héliport…et du cabinet Picqué où malgré les rideaux d’eau dégoulinant sur les façades et les très médiatiques volutes  mousseuses le sous-effectif syndical ne passa pas inaperçu.

 

Bilan de ces glorieux faits d’armes : une hôtesse d’accueil terrorisée, un système de portes électriques vandalisé et une entrevue avec le ministre-président…prévue depuis une semaine.  Mais encore ? Ah, oui la confirmation qu’un projet de cadre linguistique se trouverait bien le 28 avril prochain sur la table du gouvernement bruxellois.  Ce qu’on nous avait somme toute déjà annoncé en substance 5 jours plus tôt chez Doulkeridis.  Pas de quoi pavoiser, ni en faire un plat de poires…

 

MAIS ON Y ÉTAIT QUAND MÊME !

 

Ben oui.  Le soir.  Même qu’on avait demandé audience.  A quatre avec le président CGSP des parastataux bruxellois. Parce que le SIAMU,  c’est d’abord un organisme soumis au contrôle public régional avec ses fonctionnaires opérationnels (pompiers ambulanciers) certes mais aussi ses agents administratifs et techniques dont moins de 10% sont nommés à titre définitif, certains au 100 notamment, sans même de statut négocié. 

 

Parce qu’au SIAMU il n’y a plus de direction générale administrative, ni de direction financière, ni de direction des ressources humaines à la hauteur de la tâche. 

 

Et le petit et moyen personnel qui reste, précarisé, pressurisé, souffre du harcèlement et de l’arbitraire entretenu par un pouvoir opérationnel aussi illégitime qu’envahissant phagocytant les postes administratifs laissés vacants par négligence politique laissant ainsi s’insinuer dans les esprits l’éventualité d’abus de gestion, voire, si l’on entend certains, de systèmes mafieux.   Parce qu’il est temps de prendre connaissance des rapports de la Cour des Comptes, inquiétants, accablants. 

 

Enfin, parce qu’à l’heure où vous nous lisez, toutes les manettes sont aux mains d’un seul officier, en contradiction avec tous les textes réglementaires.

 

La CGSP SIAMU entend désormais dénoncer ces situations qui ne sont pas le fruit d’un hasard malencontreux et encore moins de textes réglementaires inadaptés, comme l’affirment certains, mais bien le résultat  du refus conscient d’appliquer les textes et règlements existants ou à mettre en œuvre.  En clair, le chaos est entretenu de l’intérieur par une minorité agissante dont l’intérêt personnel se heurte aux contraintes légales véhiculées par un organisme d’intérêt public.

A suivre donc.

 

 

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