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samedi, 29 novembre 2008

DANS LA PRESSE

LE CADRE LINGUISTIQUE DES POMPIERS DE BRUXELLES CASSE

Le conseil d'état vient d'annuler le cadre linguistique des pompiers bruxellois fixé depuis 2005. L'information à été confirmée hier par le ministre bruxellois Benoît Cerexhe, en charge du service de l'incendie et de l'aide médicale urgente. Cet arrêt fait suite à un recours introduit par un pompier francophone, qui contestait la clef de répartition actuellement appliquée chez les pompiers (70,63% de francophones et 29,37% de néerlandophones) Il aura de lourdes conséquences, car il bloque toute possibilité de promotion du personnel et rend les engagements précaires. L'établissement d'un cadre linguistique pour les pompiers bruxellois avait déjà provoqué une crise majeure au sein du gouvernement bruxellois en 1997. L'ensemble des membres du gouvernement de l'époque avait souscrit au cadre sauf le secrètaire d'état Volkusunie Vic Anciaux. Celui-ci avait démissionné et provoqué le blocage de la commission communautaire commune de Bruxelles ( Santé, Aide aux personnes) faute de majorité dans l'aile flammande du gouvernement régional. Le nouveau cadre, élaboré en 2005, avait pourtant été préparé dans une atmosphère consensuelle entre francophones et flamands du gouvernement Picqué. Il vole à son tour en éclats. Cela nous met dans une situation très délicate, commente le ministre Benoît Cerexhe. Ces pourcentages avaient été déterminés sur base de comptages précis validés par la commission permanente de contrôle linguistique. Cet arrêt témoigne de l'extrême instabilité dans laquelle nous devons travailler. Le SIAMU est un corps de sécurité. Sa capacité d'intervention est menacée. Nous sommes confrontés à des lois linguistiques trop strictes. Il faudra bien les assouplir un jour. Cela devient intenable. Nous allons maintanant travailler à un nouveau cadre. Mais je doute qu'il puisse aboutir dans les six mois de législature qui nous reste.


Maertens Jean-Luc.

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