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lundi, 21 mars 2016

REMARQUES DE LA CGSP-ACOD RELATIVES A L’AVANT-PROJET D’ARRETE DU GOUVERNEMENT DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE MODIFIANT LE STATUT OPERATIONNEL DES AGENTS DU SIAMU

 

 

 

 

La CGSP-ACOD marque son désaccord sur l’avant-projet repris ci-dessous pour les motifs suivants :

 

  • L’Autorité invoque l’absence d’accord de coopération avec l’autorité fédérale pour ne pas reprendre un certain nombre de mesures qui avaient été négociées préalablement avec les organisations syndicales et qui étaient de nature à équilibrer les modifications souhaitées par l’Autorité reprises dans le présent projet. Nous ne pouvons dès lors que regretter que le dossier avance à des vitesses différentes et aux seuls avantages du cadre supérieur ;
  • Dans cet ordre d’idées, nous ne pouvons marquer notre accord sur les grades repris à l’article 5 qui se traduisent par la perte, en regard du statut actuel, des grades de premier sergent et adjudant-chef et la non prise en compte de notre demande de prévoir le grade de caporal-chef ;
  • La procédure de promotion prévue à l’article 56 est à ce point lourde qu’elle nécessite un délai pour sa réalisation effective de plus d’une année ;
  • L’article 103 stipule que tous les agents opérationnels, en ce compris les officiers, sont tenus de se maintenir en bonne condition physique. Nous ne comprenons dès lors pas pourquoi l’article suivant (104) dispense les officiers ayant atteint un certain niveau hiérarchique de la réussite des tests physiques alors que, d’une part, certains d’entre eux se retrouvent dans un rôle de garde dit « d’officiers de semaine » et que tous bénéficient, par ailleurs, du bénéfice de la prime de danger et de la possibilité de partir en congé préalable à la retraite ;
  • La CGSP souhaite la révision de l’échelle de traitement C151 lorsque l’agent atteint le grade de sergent. En effet, cette échelle est identique à l’échelle D252 (caporal). Il s’agit là du seul passage de grade (promotion) qui, alors qu’il se traduit par de grandes responsabilités opérationnelles, ne se traduit pas par une augmentation barémique ;
  • La CGSP réitère son opposition au système de mandat et estime, par ailleurs, totalement inacceptable qu’il ne soit pas obligatoire que les mandataires de rang A4 soient porteurs d’un diplôme donnant accès au niveau A lors de la seule première procédure d’ouverture de mandats. Soit il s’agit là d’une obligation et elle s’applique sans mesure transitoire, soit l’Autorité estime qu’elle n’est pas nécessaire et elle supprime cette condition. Et ce d’autant plus qu’en ce qui concerne les nouveaux officiers du cadre moyen ayant atteint leur grade par procédure de promotion, ceux-ci ne se voient gratifiés d’aucune possibilité de pouvoir poursuivre leur carrière sans la possession d’un diplôme donnant accès au niveau A

jeudi, 03 mars 2016

TEST PPMO

 

 

 

 TEST PPMO

Preventief Periodiek Medisch Onderzoek - Examen médical préventif périodique

 

Le jeudi 18 février était presenté au Pivo le nouveau test PPMO qui devrait remplacer à terme nos tests physiques bisannuels actuels.

 

En annexe, vous trouverez deux documents du SPF Intérieur relatif à ce test.

 

La délégation Cgsp-Acod était représentée par deux délégués, le Caporal Manu Vanmeerbeek et le Sergent Eric Paternotte ainsi qu’un affilié, le Sergent Olivier Vandroogenbroeck.

 

Ces trois représentants ne voulant pas être de simples observateurs avaient préparé leurs tenues incendies pour tester entièrement le parcours afin de pouvoir faire des remarques en connaissance de cause....

Nous étions la seule organisation syndicale à jouer le jeu, rien de tel pour concerter quelque chose de valable pour l’ensemble du personnel !!

 

Par cette première approche, nous pouvons déjà dire que ces tests représentent effectivement une approche plus réelle du métier de pompier que nos tests physiques actuels.

 

Nos trois représentants ont fait le test à une allure normale, sans courir, ils ont mis un temps qui varie entre 13 et 15 min pour la totalité du parcours.

La première année, les responsables « sport » devraient mettre la barre à un temps de 24 minutes pour le personnel.

 

C’est l’école du feu (CFPB) qui sera chargé d’organiser les tests pour le Siamu.

 

Nos remarques lors des prochaines discussions porteront sur quelques points :

 

-Niveau du timing pour les prochaines années ? Calcul ?

-Différentes pénalités ? (Genoux au sol ou pas...)

-Assistance médicale ? Prise des paramètres cardio-respiratoires ?

- Implication des profs de gym ?

 

Nous veillerons que ce test soit bien un test pour la condition physique de nos pompiers et non pas un pur test de technicité du métier de pompier (ex. : mise en place du couvre face,...).

En effet, dans le service, plus de 90 % des interventions sont faites au niveau AMU, nous serons évalués physiquement sur un panel de tests plutôt pompier incendie, dés lors certains d’entre nous pourraient se retrouver en porte à faux dans certaines situations du test par manque de pratique. Il faudra leur laisser la possibilité de tester les différentes épreuves.

 

Un exemple de remarque déjà arrivée à nos oreilles est que l’on aurait pu faire faire un massage cardiaque ou descendre un patient sur une chaise d’ambulancier sur plusieurs étages....pour représenter entièrement les situations et efforts rencontrés dans notre profession.

 

Vos remarques peuvent être envoyées via notre adresse mail:

 

cgsp.acod.siamu.dbdmh@gmail.com

 

 

 

 

 

Cgsp-Acod section Siamu-Dbdmh

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Direction générale

Sécurité civile

  • Un PPMO pour les pompiers

02.04.2015

Services incendieFormations

Suivant l'exemple des services d'incendie néerlandais, notre pays introduit également le PPMO (Preventief Periodiek Medisch Onderzoek - Examen médical préventif périodique). Cet examen vise à indiquer aux pompiers quelle est la condition physique et mentale optimale pour l'exercice de leur fonction.

L'examen médical préventif périodique teste la condition physique, technique et la motricité des membres des services d'incendie qui peuvent ainsi recevoir un feedback sur les points à perfectionner. Les nouvelles épreuves sont, en outre, mieux axées sur la pratique et permettent de suivre le plus précisément possible chaque pompier individuellement. De cette manière, ce n'est pas seulement l'ensemble de la chaîne, mais également chaque maillon qui est renforcé ce qui in fine profite à la sécurité du groupe dans son ensemble.

Le lancement de ce nouvel examen est en préparation depuis longtemps. Une circulaire a déjà été diffusée à ce sujet. Au début du mois de mars, les premières formations train the trainer ont commencé dans la nouvelle caserne de pompiers de Menen. Deux représentants de chaque école y ont été à chaque fois formés, et pourront à leur tour former d'autres responsables de test. Entre-temps, les sessions francophones et néerlandophones ont été clôturées.

Le KCCE prévoit également un budget de 50.000 euros par école, pour soutenir l'achat du matériel nécessaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MEMBRES OPERATIONNELS DES ZONES DE SECOURS. (M.B. 16.10.2014)

A Mesdames et Messieurs les Gouverneurs de province

La présente circulaire est destinée aux zones de secours, telles que visées à l’article 14 de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile, et au service d'incendie et d'aide médicale urgente de la Région de Bruxelles-capitale. Pour l’application de cette circulaire font partie des membres du personnel opérationnel de la zone de secours, les pompiers professionnels et les pompiers volontaires.

La circulaire n'affecte en rien les obligations légales de l'employeur en matière d’examen médical, contenues dans les articles 28 et 31 de l'arrêté royal du 28 mai 2003 relatif à la surveillance de la santé des travailleurs.

  1. Introduction

), les services d’incendie communaux et les services d’incendie régionaux passeront définitivement à une nouvelle structure : la zone de secours. Parallèlement à cette transformation administrative et à ses conséquences, plusieurs arrêtés royaux entreront en vigueur et donneront forme au statut des membres opérationnels des zones de secours. Ces arrêtés fixent notamment les droits et les devoirs, les perspectives de carrière, la rémunération, etc.

Nonobstant le fait que l’importance d’une condition physique optimale pour les membres des services d’incendie n’est pas mise en question, il n’a pas été estimé opportun de prévoir dans le nouveau statut des prescriptions y relatives. Il incombe à l’employeur, en l’occurrence la zone, de prendre les mesures adéquates en la matière.

Toutefois, étant donné que le terrain pose d’ores et déjà des questions relatives au contenu concret quant aux épreuves physiques qui pourraient être utilisées, j’estime qu’il est opportun de fournir quelques directives que le conseil de zone pourra utiliser en tant que règles de bonne pratique. Une zone qui suit ces directives dispose, à mon sens, d’un service de secours performant au niveau de la condition physique.

  1. Base légale

Etant donné que, lors du recrutement, tout membre opérationnel doit réussir les tests d’aptitude physiques, l’on peut dire qu’il doit pouvoir réussir ces tests d’aptitude à tout moment, ce qui va de pair avec la nécessité de disposer de pompiers ayant une bonne condition physique.

En outre, la loi sur le bien-être au travail du 4 aout 1996 stipule que l'employeur doit prendre les mesures nécessaires afin de promouvoir le bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail. Le bien-être des travailleurs concerne notamment la santé et la sécurité au travail. Une bonne condition physique du personnel opérationnel contribue à sa propre sécurité au travail, à celle de ses collègues et des personnes secourues, et profite également à sa santé au sens large du terme (vu les efforts physiques requis lors des nombreuses interventions des services d’incendie).

  1. Tâche de l’employeur

3.1. Rédaction d’un règlement relatif aux tests physiques périodiques

Comme déjà précisé, il incombe au conseil de zone de fixer les modalités des tests physiques périodiques. La fréquence, le contenu et les éventuelles mesures d’entraînement physique font l’objet d’un règlement distinct qui doit être approuvé par le conseil de zone.

Vu la demande du terrain et en vue de créer un certain degré d’uniformité entre les zones de secours, je fournis ci-après quelques directives susceptibles de servir de guide pour la rédaction d’un tel document.

Je vous rappelle l’obligation d’organiser une concertation syndicale préalable. La création d’une large base de soutien favorise en effet la réussite des tests, au profit, finalement, d’une meilleure aptitude physique.

C.M. du 12 septembre 2014 p. 1/8 III/VIII

SPF Intérieur – D.G. Sécurité civile
Centre de Connaissances – Service de documentation

3.2. Fréquence

Il est recommandé d’évaluer l’aptitude physique du membre du personnel opérationnel tous les deux ans. L’aptitude physique devrait être évaluée pour la première fois après l’obtention du brevet pour le sapeur-pompier stagiaire ou le capitaine stagiaire.

L’aptitude physique du membre du personnel opérationnel ayant présenté les tests peut ensuite être réévaluée tous les deux ans au moyen des mêmes tests, sauf si le membre se présente spontanément pour réaliser les tests de manière anticipée.

Comme rappelé dans le préambule de cette circulaire, j’attire votre attention sur le fait que le membre du personnel doit obligatoirement subir un examen médical annuel, conformément aux articles 30 à 34 de l’arrêté royal du 28 mai 2003 relatif à la surveillance de la santé des travailleurs. Le médecin du travail concerné est invité à prendre également en considération les résultats des épreuves. L’examen médical annuel obligatoire doit, par conséquent, avoir lieu peu après l’accomplissement des épreuves. Un délai de trois mois est recommandé.

3.2.1. Contenu

Vous remarquerez que le modèle de programme n’est pas du même niveau que les tests d’aptitude physique passés lors du recrutement. Une enquête a en effet démontré qu'un programme adapté, axé sur un niveau de condition physique raisonnable, est plus approprié pour mesurer le niveau de condition tout au long de la carrière.

3.2.2. Mesures d’entraînement physique

Le membre du personnel opérationnel qui réussit les tests du règlement est déclaré physiquement apte pour les tâches opérationnelles. Si le membre du personnel opérationnel échoue, il est opportun de l’inviter à représenter les tests dans les six mois.

S’il s’avère que le membre du personnel opérationnel échoue encore après la deuxième tentative, il lui est recommandé de suivre un programme d’entraînement physique adapté et intensif, sous la supervision d’un expert sportif (cf. infra).

Lorsque le programme d’entraînement physique s’avère également insuffisant pour réussir les tests dans un délai raisonnable, je vous conseille de demander au médecin du travail de vérifier si le membre du personnel opérationnel est encore apte à effectuer sa fonction.

3.3. Faciliter les possibilités d’entrainement

Puisqu’un niveau de condition suffisant est attendu des membres du personnel opérationnel tout au long de la carrière, le conseil de zone est tenu de fournir les facilités nécessaires, afin que tous les membres du personnel puissent atteindre ou maintenir le niveau de condition requis.

Ainsi, le conseil de zone doit avant tout mettre l’infrastructure sportive nécessaire à la disposition des membres du personnel. En l’occurrence, le matériel sportif à prévoir correspond évidemment au contenu des tests à effectuer.

En outre, cette infrastructure sportive doit être suffisamment disponible et accessible. Concrètement, il est indiqué que le conseil prenne les dispositions afin que l’infrastructure sportive soit accessible au maximum pendant les heures de service pour les membres du personnel casernés et en dehors des heures de service pour les membres du personnel appelables.

Enfin, j’estime que l’entraînement devrait être mené sous la supervision d’un expert sportif, présent sur place, ou en suivant un programme d’entraînement déterminé par un expert sportif. Par expert sportif, l’on entend le titulaire d’un diplôme de bachelier (régent) ou de master (licencié) en éducation physique ou en kinésithérapie ou le titulaire d’un brevet d’éducation physique.

  1. Tâche du travailleur

Le membre du personnel opérationnel est censé entretenir sa condition physique afin de pouvoir effectuer ses missions en toute sécurité pour lui-même, ses collègues et les personnes secourues.

Les différents exercices sont décrits dans l’annexe à la présente circulaire. Les exercices à effectuer permettent d’évaluer l’aspect cardiovasculaire, la tenue abdominale, la souplesse et la résistance des membres supérieurs et inférieurs. Les tests doivent être réalisés dans des conditions de sécurité suffisantes

C.M. du 12 septembre 2014 p. 2/8 III/VIII

SPF Intérieur – D.G. Sécurité civile
Centre de Connaissances – Service de documentation

Sans préjudice des modalités contenues dans le règlement concerné (cf. §3.A), le membre du personnel est donc incité à réaliser que sa condition physique est importante. Une condition physique moyenne est en effet difficilement conciliable avec le sentiment du devoir et l’intégrité avec lesquels le membre du personnel doit exercer sa fonction.

Je vous prie, Madame, Monsieur le Gouverneur, de porter la présente circulaire à la connaissance de toutes les autorités concernées de votre province.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Gouverneur, l’assurance de ma considération la plus distingu