L'arrêté adopté par le gouvernement Picqué prévoit une proportion de 70,58% de francophones et 29,42% de néerlandophones. D'après Christos Doulkeridis, ce chiffre garantit à tout moment et à chaque citoyen susceptible d'en avoir besoin, un service de secours bilingue.

La Commission permanente de Contrôle linguistique avait donné son feu vert vendredi dernier au projet déposé par le secrétaire d'Etat.

En vingt ans d'existence de la Région, ce dossier a compliqué le fonctionnement du gouvernement régional au gré de remises en cause par le Conseil d'Etat saisi par des hommes du feu mécontents et/ou des représentants syndicaux.

Dans le même temps, il a provoqué de nombreux mouvements de protestation chez les hommes du feu.

Il avait même été à la base d'une tension extrême au sein du gouvernement bruxellois en 1997, lorsque le secrétaire d'Etat Volksunie Vic Anciaux avait démissionné pour protester contre un accord en gestation prévoyant un pompier néerlandophone de moins (sur un cadre de 1.100) que l'exigence minimale de sa formation.